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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 14:38

Vous rappelez-vous la S.A.D.R.A, association des stagiaires ? Vous avez peut être cotisé, ou même fait partie des instances dirigeantes, car en relisant les procès-verbaux des réunions d'assemblées générales ou de conseils d'administration, j'ai retrouvé un bon nombre de noms connus dans cette véritable armée mexicaine, bardée de vices-présidents, secrétaires exécutifs et autres coordinateurs régionaux, chargés de mission, etc...

Je suis heureux de pouvoir offrir, aux anciens stagiaires et aux autres, aujourd'hui, grâce à internet, même si c'est un peu tard,
les statuts de l'association que nous n'avions pas pu diffuser
à sa création !


Pour les puristes, l'association a déposé ses statuts en préfecture de l'Isère le 24 juillet 1967, sous le numéro 5741, mais n'a reçu son agrément ministériel d'association d'éducation populaire que le 25 octobre 19971, sous le numéro 38-185

Au delà des textes, la S.A.D.R.A. était au départ une caisse noire qui pouvait recevoir quelques subventions de Jeunesse et des Sports, ce qui nous permettait d'avoir un peu de matériel en stages (disques, masques neutres, accessoires pour semblants de costume -le tissus des capes de Gosta Berling, par exemple- etc...)
Je crois que j'en ai toujours été le Président, même si les  autres postes du bureau étaient plus tournants. Nous avions  essayé de donner, un objectif complémentaire à la S.A.D.R.A., à côté de la récolte de fonds, en en faisant un outil de communication entre les stagiaires disséminés dans la région, à l'aide d'une édition du fichier adresse (à jour) pour tous, de la diffusion des tableaux de diction tant réclamés à l'époque et cerise sur le gâteau, en créant des ateliers de théâtre, mini stages en cours du soir, à Annecy, Lyon et Grenoble.

On a même tenté de faire un journal : en voici le numéro 2, je n'ai pas le numéro 1 et il n'y a pas eu de numéro 3!


Si les conseils d'administration se tenaient dans la ville de résidence de tel ou tel membre du bureau, les assemblées générales, elles étaient fixées pendant les stages (sauf en 1970), ce qui permettait d'avoir du monde et de faire venir quelques anciens à cette sympathique rencontre.

Voici quelques photos d'une A.G.
Qui pourra dire en quelle année et où ?

















...C'était  le 13 juillet 1969 à Voiron





 












Le sérieux de nos travaux, n'engendre pas la sinistrose...





































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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:40

Comme je vous l'ai indiqué dans un précédent article, nos "scénographies" de stage étaient modestes. Je ne parlerai pas de Gosta Berling, qui s'est terminé comme vous le savez  (cf. Gosta sous la pluie) , ni de Vercheny, l'article  consacré à ce stage commentait largement la chose (cf Mémoire en lambaux - Aucassin et Nicolette ).
Il y a suffisamment d'autres exemples variés pour vous présenter les "nôtres"



La Hobereaute ( Jacques Audiberti - Théatre du Coryphée -  M.J.C. de Novel  - Annecy )

Le jeu se déroule au sol, le public est assis sur quatre gradins en quadrilatère qui surplombent pour les plus hauts, l'espace de jeu. Maximum 200 personnes.
























































































Les Compagnons de Jéhu ( Alexandre Dumas/ Viviane Fines - Stage I.G.H. - Abbaye de Lieu Restauré - Oise )

Vous avez pu voir en vrai l'espace, dans la série d'articles "le choix des Compagnons". Voici comment  il était organisé.




















En bas à droite, vous reconnaissez en gris le proscenium en forme de dentier. Il est entouré d'un fossé (en blanc) et se trouve à même hauteur que l'espace spectateur (en vert),  le public étant assis sur des chaises (en jaune). L'espace de la bataille de Marengo est en vert pâle.



Noir l'arc en ciel ( Raymond Derynck -  Stage I.G.H - Neuilly sur Marne)


































































Dans le gymnase (cf.Avanies d'un gymnase), un ensemble de praticables avec plans inclinés, conçus comme un jeu de construction, pouvant se déplacer et figurer, halles de marché,  ville,  montagne, forteresses ariegeoises. Le public est de plain-pied au contact du jeu,dans un espace limité par le sol de patchwork, . 




L'Oiseau Vert ( Carlo Gozzi - Théatre du Coryphée - M.J.C. Novel - Annecy)





























































































Pour la Comedia del'Arte, scène à "l'italienne", en U. Le public sur sièges est en contrebas. Pas de décor,mais des pendrillons de caoutchouc, de métal et de gaze multicolore, pour allier dépouillement du jeu et féerie.






L'Île ( Robert Merle/ Michèlle Clergue - stagiaires I.G.H. - Neuilly sur Marne)




























L'espace de sable (cf Avanies d'un gymnase ) est bordé de praticables rudimentaires, genre pontons de bambous.
Les spectateurs sont assis sur chaises et si nécessaire sur des tapis de gymnastique en coco qu'ils peuvent  avoir à partager selon les nécessités du jeu avec les comédiens.




Nec Pluribus Impar (Marc Donville - stagiaires de l'I.G.H. - Neuilly sur Marne)

L'espace de jeu était donc un semblant de l'Hôtel de Bourgogne, installé dans tout le gymnase et les spectateurs faisaient ainsi partie du décor.L'amphithéâtre, derrière la double porte blanche doublée d'un rideau de théâtre de même couleur, ne servait que pour la scène de l'hommage de la cour, devant le cénotaphe de Louis XIV relié à l'espace principal par des passerelles, comme on peut les voir en surimpression sur cette photo .













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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 08:00

Je me fais plaisir.
Coup de coeur triple aujourd'hui.
Pour compléter la première série de scénographie, voici ce que j'aurais pu montrer aux stagiaires mais sans doute pas sous cette forme.































La comédie française, bel exemple de salle classique, sa scène avec machineries, ascenseurs, cintres, coulisses, sa salle avec son orchestre, son parterre, ses balcons et son poulailler, dont vous devinez l'origine de ces noms. Ce sera pendant de nombreuses décennies le modèle de salle. 

Pour moi, des émotions de théâtre (le Bourgeois Gentilhomme avec Louis Seigner, entre autres) et une pensée émue pour mon grand-oncle, René Alexandre et ma grand-tante, Louise-Gabrielle Robinne, tous deux pensionnaires de la comédie française, il y a bien longtemps,entre les deux guerres. 


































Est-ce d'eux que je tiens le virus ? Ou de ma grand-mère maternelle, leur belle-soeur, qui la première m'a fait découvrir une salle de théâtre classique, avec ses sièges rouges poussiéreux, la résonnance des pas des ouvreuses sur le plancher de bois recouvert d'une moquette cramoisie, le rideau impressionnant  avec ses peintures allégoriques sur velours grenat - j'avais une dizaine d'années - et la fosse d'orchestre mystérieuse !
C'était à Alger: l'Opéra, qui m'a fait vivre, des jeudis après-midi durant, nombre d'opérettes du répertoire, aux mises en scène flamboyantes, que les troupes locales et métropolitaines y donnaient.





















Pour Michèlle Clergue, il y avait
  le pendant à Oran :




















Et pour Jean Rodien, je continue mon coup de coeur, il y a eu, entre autres, le Cargo, la maison de la culture de Grenoble, aujourd'hui MC2 depuis la rénovation de 2004, que j'ai vue construire pour les J.O de 1968... 


























...  et qui abritait la Comédie des Alpes, chère à nos coeurs.
La maison de la culture, était  considérée comme l'aboutissement, pour l'époque, de la scénographie, avec son théâtre  en rond et son anneau de scène tournant signé Woginsky.
La boucle est bouclée... Ou pas!   

































































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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 07:47

Mais que diable allaient-ils faire dans cette montagne ? Ravitaillé par les corbeaux hors saison, le Col du Rousset au mois de juillet, l'endroit était une alternative à Voiron, qui cette année là ne pouvait nous accueillir pour les stages. Je devais faire un deuxième degré, c'était en 1968,et il n'y avait pas plus "haut" que le deuxième degré, alors certains en ont fait plusieurs.

N'ayant pas de voiture j'étais parti la veille en train d'Annecy pour Valence, ou j'ai couché à l'hôtel, après avoir vu "la canonnière du Yang Tse "au cinéma du coin. Correspondance le lendemain, toujours en train, pour Die où Jean Rodien devait me prendre, ainsi qu'un autre stagiaire, que je ne connaissais pas, Marc Rezelmann. Il était là à l'heure avec sa 2 cv nickel chrome,  ses gants à dessus de filet beurre frais et son short colonial.
Route de montagne- mal de coeur - Jean parlant avec véhémence, avec des moulinets et des circonvolutions de sa main gauche, tout en faisant une confiance immodérée à sa 2 cv!

Bien arrivés cependant dans un grand chalet, dont j'ai completement oublié les conditions matérielles de logement et de nourriture. Et encore plus ce que l'on a fait pendant ce stage, qui était technique essentiellement, mais avec des côtés farniente.

Ici la terrasse du café tout heureux d'avoir autant de clients, Michèlle sur son transat et Jean très propriétaire terrien. 





















Là  une excursion tout au sommet du col























Ce qui n'empêchait pas des veillées de travail




























 parfois un peu scout...




























Un flash, et surtout une photo, me remémore un bout de veillée finale, ou je devais sans doute jouer Tom, l'enfant réincarné en martien de Bradburry. Alors pourquoi ont ils voulu me faire des crans dans la chevelure et la manucure? Mystère !











































Comme les photos le montrent, il y a beaucoup d'anciens qui ont participé à ce stage. Si leur mémoire a des informations complémentaires ou contradictoires à ajouter qu'il n'hésitent pas, cela fait quand même 40 ans maintenant !





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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 08:00

Cela fait quelque temps que je tourne et retourne dans ma tête l'idée de faire un article sur les scénographies. Parce que ce terme m'est toujours apparu comme prétentieux, et encore plus dans le cadre de nos réalisations théâtrales de stage.Vous en trouverez de bonnes définitions et d'autres sur internet, je ne m'étends pas là-dessus.
Nous nous contentions en réalité d'occuper et de transformer l'espace qui nous était alloué, en général des gymnases ou des salles polyvalentes, en un lieu qui deviendrait salle de spectacle, avec comédiens et public,malgré parfois des odeurs de cuisine ou de tatamis en coco, en arrière fond. 
C'était  plus souvent des caches misères, se saisissant d'opportunités (ah! les plafonds du mess des officiers à Olivet!), qu'une construction savante et intellectuelle de la relation théâtrale.
Cela ne nous empêchait pas de dispenser, à l'instar de ce que faisait Michèlle Clergue à Voiron, des notions d'histoire du théâtre, et donc de scénographie aux stagiaires.

Cette brève présentation que l'on avait circonscrite entre le théâtre grec et le théâtre dit "de cour", faisait partie du stage, et notamment occupait les premières veillées, lorsque le travail n'était pas encore mis en place, ou de journées-stages spécifiques, comme celles évoquées dans "le choix des compagnons de Jéhu". en novembre 1978 (voir Le choix des Compagnons - quatrième époque - ).

J'ai retrouvé le "polycop" du document d'accompagnement de notre présentation pour ces journées. La photocopie étant épouvantable, j'ai recherché les documents de base et il sont en couleur!
Voici donc, avec les commentaires originaux, ce document composé d'images désuètes et charmantes (de l'américain Peter Spier), reconstitué et amélioré pour vous !

Petits veinards!



SCENOGRAPHIE


Le Théâtre Grec 





















Le Théâtre romain
L'autel a disparu et un mur ferme le demi cercle (début de décoration) que constitue l'amphitéâtre.







Le Théâtre du Moyen-Age - le "Mystère"

Une immense scène sur le parvis des cathédrales avec plusieurs lieux* dramatiques "à vue". Les acteurs se déplacent sur cette scène et le cheminement dans les lieux suit le cheminement de l'action à trâme religieuse le plus souvent.

NDLR 2009 : *les lieux, de gauche à droite : le paradis - Nazareth - le temple - Jérusalem - le palais - la demeure de l'évêque - -la porte d'or - la mer - le purgatoire et l'enfer





Le Théâtre Elisabethain

Le Globe était le plus célèbre des théâtres publics elisabethains. Il est célèbre pour avoir été le théâtre de Shakespeare.
Forme polygonale - trois étages de galeries pouvant abriter huit cents spectateurs. Le parterre pour les moins fortunés- pas de rideau; à la fin des scènes il fallait emporter les "cadavres".





La Comedia del'Arte

Dans un décor de rue, toujours bordée et décorée de couleurs vives.
Apparition du rideau, qui plus qu'un élement pour cacher, devient l'instrument pour réveler, pour jouer.
C'est le théâtre de la pauvreté, où la richesse du jeu l'emporte plus sur la pauvreté des dialogues. C'est aussi le monde de l'improvisation où la même trame usée et étirée devient le spectacle du peuple, mais aussi des riches italiens, comme ici à Parme au Teatro Farnese.



 
Le Théâtre de Cour

Poètes maudits, les comédiens trouvent bientôt leurs protecteurs parmi les Grands du royaume. Héritières des troupes de comédiens italiens, les troupes françaises, dont celle de Jean-Baptiste Molière, associent au geste, une verve qui va jusqu'à l'impertinence et pourquoi pas jusqu'à avoir des relents de Fronde.
Et pourtant le Roi aime cela, comme ici à Versailles.










(à suivre)

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 09:30

En principe, tout stage de réalisation et à fortiori un spectacle réclame à la fin du public.Qu'il s'agisse de copains, relations, V.I.P., parents de stagiaires, l'invitation est toujours le bon moyen de confirmer que le stage est arrivé au bout.
Chaque spectacle a la sienne. Toujours différente, pas toujours de bon goût, mais c'est comme cela que ces petits papiers ou cartons, nous représentent.
En voici quelques uns très typiques.




ACADEMIQUE : l'Île sur la péniche
































IMPERTINENT
: la Hobereaute


















PEREMPTOIRE : Nec Pluribus Impar












































SAUVAGE
: l'Île à l'I.G.H.


































MYSTERIEUX : les Compagnons de Jéhu











































POETIQUE  (rajouté le 17 décembre 2011)

 

 

courrier033courrier034

 

 

 

_________________________________________________________________________________________

Et les autres ? Cherchez dans vos tiroirs, moi je n'en ai pas d'autre sous la main, mais je publierai bien volontiers tous ceux qui manquent !




masque-eam5bleu clair-copie-1

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 09:10

En attendant que Robert se décide a écrire quelque chose sur la "salle G" ( il en fait même des cauchemars), voici un petit morceau d'histoire des stages à l'Institut Georges Heuyer .



































Sur les séries de photos prises en stage, comme Noir l'arc en ciel ou Nec Pluribus Impar, vous constatez que notre lieu de répétition et de spectacle est un gymnase, très classique, sauf qu'il dispose dans son fond de deux portes monumentales qui font communiquer le gymnase  avec la scène d'un amphithéâtre académique, que pour ma part je n'ai jamais voulu utiliser..





















Ces portes en ont vu de toutes les couleurs, et ce n'est pas  qu'un jeu de mot.
Complètement repeintes en blanc pour Nec Pluribus Impar, avec des chiffons aux poignées pendant les répétitions, pour préserver le travail :























elles avaient connues  d'une manière originale la peinture noire, pour Noir l' arc en ciel...























... et bleue pour la création de l' Île de Robert Merle :























Pour compléter le tableau, si pour Nec pluribus impar, nous avions démonté les panneaux de basket, ce que nous n'avions pas fait pour Noir l'arc en ciel, comme certaines photos vous le montre bien, notre audace de transformation était raisonnable.
Le sol pour Noir l'arc en ciel était recouvert d'un magnifique patchwork de pièces de tissus aux couleurs de la terre occitane, habilement fabriqué par les stagiaires, cela cachait les fameuses bandes bleues, problème que nous avions radicalement traité dans l'Île en faisant déverser  au sol deux tonnes de sable !































Malgré une bache intermédiaire de protection, le sable humide, voire mouillé a fini par avoir raison du sol en liège reconstitué et créer de magnifiques bosses, mais nous n'étions plus là pour entendre les plaintes sportives. 

Ainsi, sans le savoir, nous étions dans l'air du temps. A la même époque, Patrice Chéreau montait "la dispute" de Marivaux dans un décor de sable et de flaques d'eau.

















Nous ne l'avons pas accusé de plagiat, car notre espace scènique suscitait  seulement l'idée de l'eau autour du sable, et  comble d'amalgamme au milieu de "la plage" nous avions monté avec force poulies et cables, une voile de toile, pour symboliser les embarcations.































C'est dur de faire une île !
































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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 07:00


Un des premiers stages que j'ai effectué comme assistant, hors Voiron, était dans une école d'éducateurs spécialisés, qui je crois aujourd'hui a disparue, à Vercheny dans la Drôme.
Notre équipe de quatre personnes, Jean Rodien, Michèlle Clergue, Raymond et moi, devions monter un spectacle à partir d'un fabliau du moyen âge, histoire de deux jeunes tourtereaux: Aucassin et Nicolette.
Un stage, dont là aussi j'ai gardé peu de souvenirs, à l'inverse des stagiaires, puisque certains ont fait partie en 1973 de la distribution de Gosta Berling.

L'espace de spectacle était comme d'habitude une sorte de gymnase assez lumineux dans lequel un parcours de praticables a été construit .Il devait permettre une imbrication public-acteurs, selon des théories en vogue à l'époque. Le plus dur fut de mettre des spectateurs dans les "trous", car assis par terre et surplombés pendant tout le spectacle par des acteurs qui étaient au contact, beaucoup hésitèrent.La  non solution de continuité fut cependant intéressante pour le jeu des acteurs qui avait ainsi beaucoup de profondeur.













































































































"Conte de Perrault avec des ailes, mais le conte est un conte d'amour", selon certains, le texte, d'un auteur inconnu, écrit à une date estimée de fin du XIIème-début XIIIème siècle, narre les aventures de Nicolette, d'origine sarrasine comme son nom ne l'indique pas, et d'Aucassin, prince chrétien, qui porte un nom maure!
Comme cela ressemble à des cascades de jeux de mots superposés sur les mélanges d'idiomes de cette époque, nous ne nous privions pas, pour décompresser des difficultés à faire jouer l'amour courtois, d'un concours entre nous, à d'autres jeux de mots.J'ai retrouvé sur l'exemplaire de Jean, la mention manuscrite au feutre rouge:Aucassette et Colynin! 



















On ramait beaucoup donc, tant sur le jeu individuel que sur les jeux de groupe, Tarrasque et autres batailles. 
Ces journées épuisantes  heureusement étaient compensées par la chaleur de l'équipe d'encadrement, solidaire et déconnante, qui se réunissait dans des chambres sans âme, pour "débriefer", se reposer, fumer des "voltigeurs" (Jean et moi) et vider quelques whiskies réparateurs (trop peut-être, si on se souvient de l'évacuation des bouteilles vides dans un fossé sur la route du retour!)





























































Le texte est trouvable aisément en librairie en version bilingue,  en français- et langue d'oc, et je n'ai pas mémoire de la bande son. Y en avait-t'il une ?
Qui pourrait me répondre ?















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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 07:00

Donc, de ce stage, où Monique et Rose faisaient travailler les textes, Michèlle co-gérait avec Rose la mise en scène et j'assurai avec Aimé la partie technique, corporelle pour les stagiaires, mécanique pour le spectacle (son, lumière et scénographie), j'ai très peu de documents.

A commencer par la bande son, car j'avais la mauvaise habitude à l'époque de ne pas faire de copie pour moi.
Il ne me reste dans ma mémoire que deux passages musicaux :

la marche des animaux qui ont pris le pouvoir, que Michèlle avait réglée comme un triomphe Romain, avec un défilé d'animaux qui se frappent le coeur du poing droit pour rythmer la marche:

arlequin



et l'enterrement  très élisabethain de la poule :




Quand à l'occupation d'espace de la salle polyvalente, car il est difficile de parler de scénographie sans arrogance, elle consistait en quatre praticables, avec des échelles (de poules)ou des plans inclinés, délimitant les points cardinaux de l'axe de jeu. Difficile de placer des projecteurs avec les lampadaires très "modernes" de la salle!























































Voici le texte en version Livre-vivant
tel que promis par Robert et retrouvé dans sa cave, dans son jus (c'est le cas de le dire), les traces de rouille du trombonne qui liait les pages en témoignent!
 
 
 
le-lecteur


 



 

 

 

 

masque-eam5bleu-clair.jpg







 

 

 

 

 

 

 





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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 08:00

Je vous ai déja abondamment parlé de nos stages techniques de Voiron, mais il est des souvenirs qui reviennent au fur et à mesure que je travaille sur ce blog et celui notamment de nos découvertes de textes en veillées.
Les lectures que nous faisions en application des divers exercices : diction, respiration abdomen-poitrine, porter de voix, étaient naturellement sujettes à observations, critiques et corrections de la part de Jean Rodien et Michèlle Clergue, mais servaient aussi à nous ouvrir l'esprit vers des littératures plus ou moins connues et dont nous finissions par découvrir et comprendre le côté théâtral.

J'ai à l'esprit quelques morceaux choisis, que l'on trouve aisément en librairie, et qui faisaient florès, comme les NOUVELLES EXTRAORDINAIRES d'Edgar-Allan Poë, dont on fête en 2009 le bicentenaire de la naissance,










Edgar  A. Poë : "portrait ovale"




 






ou les CHRONIQUES MARTIENNES de Ray Bradburry.






Illustration de
Christian Broutin










Mais aussi de choses plus rares, d'une part parce qu'à part quelques enseignants qui les utilisaient en classe, on ne les connaissait pas, mais aussi d'autre part, friandise de  fin de soirée, c'étaient nos animateurs qui nous en donnaient lecture, avec tout ce que cela avait de magistral, à tous les sens du terme.

Jean, ne se contentait pas d'extraits de EN ATTENDANT GODOT, de Samuel Beckett (qui  disait que les meilleurs acteurs français de Godot  étaient Jean Rodien et René Lesage:cf. la voix deJean dans  Les vrais exercice de diction   ), il nous distillait aussi, avec malice et à la limite  avec des mimiques simiesques, du Rudyard Kipling, avec L'ENFANT ELEPHANT (que vous pouvez découvrir ou redécouvrir sur le très beau site indiqué  en lien ci-dessous).






 http://www.vialupo.com/kipling/index.html                                                                                                                                                               


Michèlle nous donnait aussi sa leçon de lecture, avec d'autres extraits de Kipling (ah! le célèbre "serpent bicolore des rochers" ! ), alternant avec les PETITS CONTES NEGRES POUR LES ENFANTS DES BLANCS de Blaise Cendrars,






dessin de Rudyard Kipling

 






ou le CHAT QUI S'EN VA TOUT SEUL  de Rudyard Kipling








http://passionchats.free.fr/histoire3.htm











J'en oublie, mais ces lectures là sont encore très présentes.




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