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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 20:00

J'ai  reçu sur ma boite personnelle, c'est vrai que les commentaires sur le blog sont peu ou pas utilisés, sans doute par timidité, un mail d'un ancien regrettant que les photos du stage de Gosta Berling  ne soient pratiquement montrées, contrairement aux autres stages ou spectacles,  que sous forme de planche contact. J'ai répondu à mon interlocuteur que c'était en raison de la mauvaise qualité des copies de diapositives en ma possession que j'avais usé de ce subterfuge. J'ai depuis remis la main sur les originaux, pas plus brillants, mais que j'ai pu un peu restaurer. Je vais donc procéder à l'édition d'articles sur le stage de Gosta en diapositives, et quand ces nouvelles parutions seront terminées je supprimerai du blog les deux anciens articles intitulés "les photos souvenir, vrac1 et vrac 2".

Je vous replonge, en juillet 1973, à Voiron, en juillet, dans ce stage de réalisation.Objectif de cette quinzaine, selon la proposition de Michèlle Clergue aux stagiaires inscrits, le montage d'un "livre-vivant" d'après un roman de Selma Lagerlöff, Gösta Berling, dont bien peu d'entre nous avaient entendu parler. C'est un stage "sans encadrement" selon les propres termes de la "convocation Jeunesse et Sports", où toute l'équipe loge au château (avec clef pour la douche particulière de Jean Rodien dont il fait profiter quelques-uns), avec au réveil cette vue là:

img001GO.jpg


Il va sans dire que très vite le lieu du jeu et le principe du plein air est acquis, au bord de ce lac nordique et de ces conifères, ou plus exactement  au bord de la piscine au sein du parc de La Brunerie, dont on déjà abondamment parlé.(VOIRON, nos premiers stages )




























Il y eut donc deux espaces de travail collectif : "les buis", qui ne sentaient pas le buis, comme tout vieux gymnase, bien connu de tous, qui se respecte...

 

 

img025GO.jpg
img021GO.jpg
img031GO.jpg

...et le "lieu", qui sentait bon la forêt, mais où il fallait "porter la voix"


























































(à suivre)




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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 05:26
Aujourd'hui, pour fêter le deuxième mois d'existence du blog, un coup de coeur.
Il sera illustré par une vidéo, que j'ai bidouillée pour des raisons de copying évident et deux extraits musicaux rarissimes.
Souvent après les stages de Voiron en juillet, Michèlle Clergue avait l'habitude de "descendre en Avignon", par plaisir de femme de théâtre, mais aussi en  hommage au TNP, à Vilar, à Gérard Philipe, etc...

Souvenons-nous  qu'en 1952, sous la conduite de Jean Vilar (Harpagon) elle avait joué, pour trois représentations, Dame Claude dans l'Avare, donné au verger Urbain V, avec des partenaires de rêve: Daniel Sorano, Charles Denner, Monique Chaumette, Françoise Spira, Jean Negroni, pour ne citer que ceux-là, tandis que Gérard Philipe jouait Lorenzaccio dans la cour d'honneur du Palais des Papes, pour deux soirées et reprenait dans le même site le Prince de Hombourg, pour deux soirées également.
Tout cela sur des musiques de scène que Vilar avait commandées à Maurice Jarre!

 

 l'avarearlequin

 

 

 
Lorenzaccioarlequin
 
Michèlle était fiére d'être son habilleuse ces soirs là  et moi aujourd'hui d'avoir hérité, 24 ans plus tard, du plumet rouge et blanc qu'elle avait confectionné à la hâte pour compléter le chapeau de Gérard Philipe !
A cette époque ce n'était que la sixième édition du festival d'Avignon, il ne durait que 10 jours sans théâtre "off", mais ces seuls trois spectacles là valaient le déplacement.

En pleine période du festival, quelques 15 ans plus tard,  le logement local était moins aisé.
Je me souviens qu'elle nous avait entraîné à quelques uns à descendre avec elle. Quelqu'un avait trouvé une mini auberge à Althen-les-Paluds, à environ 15 mn d'Avignon et ce fut un pied-à-terre sympathique, avec piscine et petit déjeuner sous la charmille.
Je me souviens aussi qu'en fin de juillet, il n'y avait plus dans la Cour des Papes aucun spectacle de théâtre, mais que c'était la grande euphorie pour les Ballets du XXème siècle de Maurice Béjart, qui  y avaient triomphé
avec la Messe pour le temps présent, et qui depuis faisaient partie des meubles à Avignon.
Béjart et sa troupe cette année là proposaient, Les quatre fils Aymon et Roméo et Juliette(malheureusement  celui de Berlioz et non celui de Prokofiev).
Mais, au delà de ces productions musicalement décevantes(pour moi), ce qui faisait vibrer les foules et Michèlle en particulier, c'était ce danseur éphèbe,  Jorge Donn,  qui était une vedette assez extraordinaire, il faut bien l'avouer : Jugez en plutôt dans  cet extrait  du final du Boléro de Ravel:



cuisinier






















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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 08:00

Faisons un jeu de mot facile : hors le théâtre, point de salut ! Et pourtant regardez les visages heureux et délivrés des stagiaires et de l'auteur, après deux heures d'une tension émotionnelle intense. Ils ont été un moment de leur vie parfaits.





































































































































merci à" l'anonyme" et à Pierre Loiselet pour leurs photos.























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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 07:00

La folie de l'homme traverse le pays albigeois, paisible, avec son métier à tisser et ses gens simples. Les fous sont lucides, Flaoune manipule les destins, et les Chevaliers du Nord brûlent Monségur et ses défenseurs, dans un immense autodafé, qui sera enfoui  et ensemencera  la terre Cathare.
Voila ce que pourraient  nous dire les  photographes du spectacle, à travers ces images...
































































































































































































(à suivre)





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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 06:30
Pendant que Viviane ramait à découper et tailler dans la prose de Dumas, le travail d'organisation était lancé : Robert devait s'occuper des problèmes logistiques (un rien), Christian, Max, Vivi, Chon, Michèle se préparaient à leur rôles d'encadrant : technique et mise en scène, à la fois émoustillés par le projet et un peu effrayés devant les sombres perspectives immédiates:pas d'argent, pas de local à l'abri pour répéter ou créer des ateliers, pas de stagiaires encore pressentis, on était à  fin de l'automne ( encore) 1978 et en principe pour un stage six mois plus tard !

Pour ma part je travaillais sur les musiques, me shootant au casque, à m'en faire vomir avec du Malher, écrivant et dessinant les mises en scènes. Je repris aussi une vieille habitude de préparer les mises en place avec des petits personnages (j'ai commencé à l'âge de 12 ans avec des quiralu et de la pâte à modeler), pour me donner le sentiment d'espace théâtral et me rappeler a des principes évidents du style:j'ai oublié de faire sortir ce personnage, ou bien:il ne peut pas être là celui là!, etc...
J'ai conservé ces figurines et les ai photographiées, même si elles sont , 30 ans plus tard(déjà), un peu défraîchies et naïves...




























































































































































































































(à suivre)


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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 08:00

On pourrait intituler cette séquence "l'Evêque et les parfaits", cela fait un peu film noir et c'en est un.
Je vous rappelle que vous pouvez entendre les invectives de l'évêque au numéro 07 des musiques de Nec Pluribus Impar (cf La musique de scène de Noir l'Arc en ciel )


















































































































































































































(à suivre)



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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 07:00
 

                                                           
                                                           Dès 1978, j'ai commencé à lancer 
l'idée d'un stage sur les  Compagnons
          de Jéhu d'Alexandre Dumas.
C'était un très vieux rêve d'enfance,
datant de la lecture et des relectures, 
                                          d'une des "Belles histoires  de 
                                                 l'Oncle Paul", dans le magazine
SPIROU qui m'a souvent marqué par ses
                                                           thèmes concis et documentés. 
Je n'avais par contre pas encore  
                                                              vu le feuilleton en noir et blanc
                                                           de la télé, avec Claude Giraud, autre
source d'influence des gamins de mon age.
                                                    
                     

 
        Viviane Fines, à qui j'avais décrit le romantisme des ruines, le côté
  cape et épée de l'histoire, le mystère des masques, avec en plus une  bataille  (Marengo) à gérer fut enthousiaste  pour l'aventure et  pour 
écrire l'adaptation  en livre-vivant du roman d'Alexandre Dumas.
                                                    
 
C'est à dire, qu'avec l'autorisation,
sans doute, implicite du jeune 
Alexandre et en parodiant
l'auteur des Trois Mousquetaire
elle s'est arrogée
"le droit de le violer à condition de lui  faire un bel enfant"                      
 
 Le plus dur n'était pas fait! Je n'imaginais pas Marengo, les attaques de        
diligences et les rendez-vous interdits et nocturnes des amants auprès         
des ruines, les combats entre Chouans et Bleus, Compagnons et dragons dans la Chartreuse, autrement qu'en plein-air!
 
           
                                                                                                                                   
La difficulté de trouver des ruines romantiques, avec autour une amorce de logistique, électricité, lieux de vie,de travail et de restauration, est incroyable,et cela a pris de nombreux mois, pendant lesquels ont été écumées des ruines et des ruines, des plus sauvages aux plus sophistiquées, pour terminer...dans le berceau de Alexandre Dumas !  
                                                                
 
Grâce à l'association éponyme
qui se trouve à Villers-Cotteret, nous
avons été  aiguillés sur "Lieu Restauré",
dans la Vallée
de l'Automne (du nom de la 
rivière et non de la saison,
 quoique par moments, pour un 
 mois de juin, on
s'est posée la question!) 
                                                
            
 
Après avoir hésité pour Bouillant
 (trop isolée), Dammarie les lys
( proximité d'immeubles),
 l'Abbaye Royale de Chaalis
  ("indisponible"malgré l'intervention de Georges Toupet),
et d'autres lieux
  du même accabit,
 l'association qui gèrait l'Abbaye de
lieu restauré, en plein  travaux de confortation,
     a accepté que des saltimbanques viennent
camper dans le lieu et transformer
le pré aux vaches, en champ de bataille
de Marengo, avec fumigènes et  coups de canon!
                                                






   
                                                                                                               



(à suivre)



                                                                                                                                                                    

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 06:00

Dans beaucoup de stages, il y a un moment coup de coeur, souvent en pièce rapportée au stage ou au texte, et qui finit par avoir sa vie propre. Naturellement cela a été un moment difficile du stage : texte lourd d'interprétation, ou un choeur pour un groupe, ou un chant pour  un acteur.
Je voudrais vous en remémorer deux.
Le premier est du texte pur, un poème douloureux, celui d'André Chénier
" Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphire"(avec un e). Nous l'avons rajouté dans les Compagnons de Jéhu d' Alexandre Dumas et il se place, au moment où dans sa cellule, Morgan, qui comme tous les Compagnons de Jéhu survivants, va être exécuté à l'aube, médite sur sa dernière nuit.
Voici ce texte très connu quoique pas toujours disponible :

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre
Anime la fin d'un beau jour,
Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre.
Peut-être est-ce bientôt mon tour ;
Peut-être avant que l'heure en cercle promenée
Ait posé sur l'émail brillant,
Dans les soixante pas où sa route est bornée,
Son pied sonore et vigilant,
Le sommeil du tombeau pressera ma paupière !
Avant que de ses deux moitiés
Ce vers que je commence ait atteint la dernière,
Peut-être en ces murs effrayés
Le messager de mort, noir recruteur des ombres,
Escorté d'infâmes soldats,
Remplira de mon nom ces longs corridors sombres.

Quand au mouton bêlant la sombre boucherie
Ouvre ses cavernes de mort,
Pâtre, chiens et moutons, toute la bergerie
Ne s'informe plus de son sort.
Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,
Les vierges aux belles couleurs
Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine
Entrelaçaient rubans et fleurs,
Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre.
Dans cet abîme enseveli,
J'ai le même destin. Je m'y devais attendre.
Accoutumons-nous à l'oubli.
Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,
Mille autres moutons, comme moi
Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
Seront servis au peuple-roi.
Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main chérie
Un mot, à travers les barreaux,
Eût versé quelque baume en mon âme flétrie ;
De l'or peut-être à mes bourreaux...
Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.
Vivez, amis ; vivez contents.
En dépit de Bavus, soyez lents à me suivre ;
Peut-être en de plus heureux temps
J'ai moi-même, à l'aspect des pleurs de l'infortune,
Détourné mes regards distraits ;
A mon tour aujourd'hui mon malheur importune.
Vivez, amis ; vivez en paix.

Que promet l'avenir ? Quelle franchise auguste,
De mâle constance et d'honneur
Quels exemples sacrés, doux à l'âme du juste,
Pour lui quelle ombre de bonheur,
Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,
Quels pleurs d'une noble pitié,
Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles,
Quels beaux échanges d'amitié
Font digne de regrets l'habitacle des hommes ?
La Peur blême et louche est leur dieu.
Le désespoir !... le fer. Ah ! lâches que nous sommes,
Tous, oui, tous. Adieu, terre, adieu.
Vienne, vienne la mort ! Que la mort me délivre !
Ainsi donc mon coeur abattu
Cède au poids de ses maux ? Non, non, puissé-je vivre !
Ma vie importe à la vertu ;
Car l'honnête homme enfin, victime de l'outrage,
Dans les cachots, près du cercueil,
Relève plus altiers son front et son langage,
Brillants d'un généreux orgueil.
S'il est écrit aux cieux que jamais une épée
N'étincellera dans mes mains,
Dans l'encre et l'amertume une autre arme trempée

Peut encor servir les humains.
Justice, vérité, si ma bouche sincère,
Si mes pensers les plus secrets
Ne froncèrent jamais votre sourcil sévère,
Et si les infâmes progrès,
Si la risée atroce ou (plus atroce injure !)
L'encens de hideux scélérats
Ont pénétré vos coeurs d'une longue blessure,
Sauvez-moi ; conservez un bras
Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.
Mourir sans vider mon carquois !
Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange
Ces bourreaux barbouilleurs de lois,
Ces tyrans effrontés de la France asservie,
Égorgée !... Ô mon cher trésor,
Ô ma plume ! Fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !
Par vous seuls je respire encor.
Quoi ! nul ne restera pour attendrir l'histoire
Sur tant de justes massacrés ;
Pour consoler leurs fils, leurs veuves, leur mémoire ;
Pour que des brigands abhorrés
Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance ;
Pour descendre jusqu'aux enfers
Chercher le triple fouet, le fouet de la vengeance,
Déjà levé sur ces pervers ;
Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice !
Allons, étouffe tes clameurs ;
Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.
Toi, Vertu, pleure si je meurs.

André Chénier  


Le second coup de coeur que je vous propose est en partie musical.
Il s'agit de la "Chanson de l'étoile", que Gosta Berling, dans un rajout créatif du metteur en scène, devait chanter. Cette chanson, sur une musique  de Maurice Jarre, est d'Alfred de Musset et appartient à la mise en scène des Caprices de Marianne que Gérard Philippe avait faite en 1958.
C'est dire si Michèle CLERGUE y tenait, et si Aimé qui tenait le rôle titre et qui n'avait pas une voix de ténor et chantait faux au surplus, en a bavé!
Je n'ai  hélas pas l'enregistrement du texte chanté par  Aimé, mais celui de 1958, extrait des archives trop rares du TNP, chanté par André Schlesser, que j'ai remasterisé. C'est quasi introuvable aujourd'hui.

Je le dédie, en souvenir d'Aimé, à Monique, Mathilde et Abygaël.


La chanson de l'étoile : 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 07:30
Pour poursuivre notre série "question de points de vue" ( cf Noir l'arc en ciel - question de points de vues (1ère partie))Voici un ensemble de deux scènes qui se suivent et dont le contraste est saisissant : Après sa nuit de sérénité et de prières, le Chevalier  du Nord se fait adouber et bénir par un ecclésiastique, avec toute la  solennité de ce cérémonial, pour immédiatement après, entrer dans un combat à mort avec le Champion du Sud, qu'il tue, sur fond de bataille générale.
Là encore, mixage de points de vue.























































































































































































































































































































































(à suivre)




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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 08:55
Aujourd'hui nous poursuivons nos articles consacrés aux spectacles pendant les stages, avec celles de Noir l'Arc en Ciel. Nous avons la chance d'avoir deux points de vues avec deux photographes différents.L'un est anonyme et il a fait des diapos malgré le faible éclairage, l'autre a travaillé en noir et blanc, nous les avons coloriées dans les bleus, c'est Pierre Loiselet (cf Pierre chez les Cathares ). Les photos sont présentés par grands thèmes du spectacle, tels que les photographes les ont vus. Aujourd'hui les scènes du marché, coloré, gai et tragique à la fois comme ce morceau de moyen-âge.





























































































































































































































































(à suivre)



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  • : blog mémoriel d'anciens stagiaires d'art dramatiques jeunesse et sports ou éducateurs spécialisés
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