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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 16:10
Parfois pendant un stage on a la chance d'avoir des visites de copains qui savent se faire discrets et dont la présence encourage. A fortiori quand ce sont des photographes amateurs qui ne connaissent rien, ni au travail que l'on fait, ni au spectacle que l'on monte. Leur "reportage" est un vrai regard sur les gens qui d'ailleurs ne les voient même pas.
Voici les photos que Pierre Loiselet a prises lors de l'un de ces passages, en une après-midi, où il a fouiné partout, de répétitions de jeu, en travail de choeur, de mise en place de texte en atelier costumes.Il en ressort des clichés généreux, sensibles,  parfois, sans complaisance, comme le regard humain. C'était pendant le stage de Noir l'arc en ciel.













































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 18:00
Et ainsi, soir après soir, le spectacle s'affina, et comme le principe de rôles tournants avait été retenu, les stagiaires n'ont pas connu de lassitude dans leur rôle et pouvaient se reposer . La navigation était en fait entrecoupée, de passages d'écluses où chacun était mobilisé car il n'y avait pas toujours d'éclusier et le capitaine de la péniche lui assurait le filage dans des espaces parfois très étroits, d'escales, pour récupérer la nourriture, de marche à pied: la vitesse de la péniche permettant que l'on débarque et se dégourdisse les jambes sans qu'il y ait nécessité d'accostage, et l'ensemble rompait la monotonie. Mais cependant la vie à bord était parfois un peu rude.
Pour conclure cette série, voici un peu en vrac des photos d'ambiance, de paysages et de personnes, fatiguées, riantes, concentrées, soucieuses, déconnantes, dans des situations  évoquées, ou en simple décontraction
.
































































































































































































































































































































































































































































Un grand salut à Monique C., Anne, Viviane, Michèle, Patricia, Dominique, Arlette, Jacotte, Elisabeth, Monique D., Martine, Louisette, Bernard, Patrice, Serge, Yvon, Jacques, Charlie, Daniel, Michel, ainsi que les petits(à l'époque), Igor et Denis.

Je n'oublie pas bien sur Chon et Aimé.





fin


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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:00
Voici aujourd'hui une petite rareté.
Quelques documents sur le stage de Billy Budd, gabier de misaine, roman posthume d 'Herman  Melville, plus connu pour son célèbre livre" Moby Dick", adapté en livre-vivant pour un stage second degré qui s'est déroulé à Poisy (cf
  Ouf, c'est fini ! ).

Tout d'abord le texte qui est déjà une adaptation tapée à la machine, que je vous livre brut de décoffrage, avec les dernières modifications de stage et quelques gribouillis personnels.
 
et la musique de scène, très brève, sept plages seulement, reposant essentiellement sur des arrangements du concerto pour orchestre de Bela Bartok.Il s'agit d'une version reconstituée pour partie car l'original est quasi-inaudible.
Les thèmes sont : - introduction- vie sur le bateau -cabine du capitaine- mort de Billy- chant de Maldoror - final

  





























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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 06:00

La parade consistait a "défiler en ville" bannière du spectacle en tête au son d'un tambour, avec de temps à autre des arrêts pour mimer des scènes de la vie quotidienne des marins. En principe chacun portait un tee-shirt dans les couleurs beige avec un logo "blossom"sérigraphié(du nom, faut-il le rappeler, du bateau des mutins de l'Île).

 

Les aboyeurs invitaient les habitants à nous rejoindre le soir pour un spectacle-gratuit-donné dans leur bourgade.
Un travail de préparation corporelle pour les comédiens avait  lieu chaque jpour de représentation pour redonner un peu de corps et motiver cette troupe vagabonde!
























































































































































































































































































































 















































































Tout cela sous l'oeil avisé de Michelle. Enfin on se préparait à partir "en ville"!













































































































































































































































































































Et Michelle, toujours soucieuse, accompagnait le cortège, prenant la température de l'accueil, comme un impresario inquiet du succès.


(à suivre)








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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 10:00
Remonter les plus de 150 kms de canal du Nivernais,avec armes et bagages, avait demandé un peu de préparation on s'en doute et pour commencer celle des stagiaires qui pendant quelques jours à Clamecy, logeant au lycée Romain Rolland,  se sont appropriés le texte de Robert Merle, dont Michelle Clergue avait fait l'adaptation en livre-vivant.Puis la troupe a embarqué sur "Aster" avec des conditions météorologiques très favorables, mais il n'y a pas de vagues sur le canal du Nivernais, seulement des écluses, des tunnels, des bassins de croisement.





























































































































































































































Oui, à voir comme cela on peut croire que ce sont des photos de vacances familiales, mais détrompez-vous. Ces farnientes réparateurs, entrecoupés de travail sur texte,  précédaient les activités terrestres du stage, qui comportaient, des répétitions, des exercices traditionnels, du yoga, le montage et le démontage des praticables du décor et des tours en tubulures pour les projecteurs avec le cablage, ainsi que des parades publicitaires que toute la troupe exécutait dans les rues des sept agglomérations où le spectacle a été donné, au grand ébahissement des habitants qui se demandaient d'où sortaient ces saltimbanques!. 














































































































































































































































































Le montage se passait en général relativement bien, même si Michelle nous faisait quelques caprices pour faire monter la pression, mais il restait une chose importante a faire:transformer la Péniche "Aster" en "Blossom", navire des révoltés de l'île avec lequel ils se sont mutinés et ont navigué dans leur périple désesperé d'évasion.
Pour ce faire on installe une voile sur le pont de la péniche! Les projos et la magie du soir feront le reste.




































































































































Cela prend tournure et les sourires reviennent. Certains sont même très fiers, y compris de ce plan incliné mis là pour accéder à la péniche et casse gueule s'il en fut.










































































































































































(à suivre)


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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 09:05

Voici l'aventure de l'île sur la péniche Aster qui s'est déroulée en 1975. Le spectacle ayant déjà été rodé lors d'un autre stage à Neuilly sur Marne, l'intérêt de la reprise du spectacle était de le donner dans un nombre d'endroits différents ralliés au moyen d'une péniche qui devenait le lieu d'habitation des stagiaires.et de transport des matériels du jeu;
Les représentations programmées étaient au nombre de 7, toutes dans des agglomérations qui bordaient le canal du Nivernais que la péniche Aster remontait.
Souvenez vous de ces endroits !

le mardi 15 juillet à Clamecy











































le jeudi 17 juillet à Cuzy












































le samedi 19 juillet à Chitry



























le dimanche 20 juillet à Baye




























le mardi 22 juillet à Chatillon-en-Bazois




























le jeudi 24 juillet à Cercy-la-Tour






























et le samedi 26 juillet à Saint léger-des-Vignes
port d'attache d'Aster


























Pour la bonne vingtaine de stagiaires triés sur le volet, presque un troisième degré, la vie à bord n'était pas toujours facile, couchage en cabine collective (certains préféraient le camping), un pauvre WC très sollicité et qui manquait rendre l'âme, des rendez-vous de livraison de repas qui ne se faisaient pas toujours a l'heure, car les livreurs n'arrivaient pas à retrouver la péniche.
Cependant la bonne humeur, les apéritifs conviviaux et les imppedimenta culinaires de Michelle (ah! le poisson à la tahitienne) faisaient passer la pilule.
La péniche Aster en 1975 était un peu fatiguée, d'un blanc craquelé bordé d'azur. Elle a été depuis restaurée en 1998, mais aujourd'hui elle est  presque à l'abandon, car son propriétaire, le conseil général, ne peut la mettre aux normes de navigabilité (cflink).
























































la vie domestique à bord:






































































































































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est cette belle aventure qui va vous être contée en images...

(à suivre)


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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 10:30

Nous arrivons au terme de notre périple. Les heures et les heures de travail cumulées, finissent par constituer pour l'école selon une statistique d'un ancien Directeur d'institut fort avisé - Michel Vilpoux - le taux de coût d'heure de formation le moins cher du marché. Mais ce n'est pas la question. Demain il y aura devant un parterre d'yeux cernés le débriefing, mais est-il nécessaire? Ce soir le spectacle va se dérouler. Bon ou mauvais, chacun y aura apporté, parfois inconsciemment, le meilleur de lui même. Mais surtout il est achevé, il est arrivé au bout de son terme incertain au départ et cela c'est aussi pour tous une victoire. Réussite de challenges impossibles, toujours plus fous, toujours plus improbables.

L'invitation a drainé des copains, des anciens, des anonymes innocents, à cette soirée où certains ne reconnaissent pas leur gymnase, tendu de blanc sous des tubulures qui encerclent l'espace tandis qu'est distillée une musique du XVIIème siècle pour "mettre dans l'ambiance"
Chut!, le noir se fait sous les potentiomètres manipulés avec gravité et émotion par Christian, pendant que le magnéto est au taquet pour envoyer la musique d'ouverture-amorce rouge-à quoi succédera une verte et ainsi de suite. Dans les coulisses les assistants vérifient et rassurent, le trac envahit tout et tout le monde, un ourlet craque, Michèle des aiguillées de fil brochant son pull over, y remédie. Françoise, Chon, Robert, Liliane prodiguent les derniers conseils.Plus personne ne sait respirer, les palpitants s'affolent.C'est parti!
M... à tous.











































































































































































































































































































































































































































































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est fini, la voix du maître a danser de monsieur Jourdain appelle au menuet, au salut final.Dominique, Sylvianne, Huguette, Laurence, Claude, Anita, Martine, Anne-Marie, Joëlle, Maïté, Isabelle, Anne, Louis, Jacques, Patrice, François, Michel, Alain, qui viennent de jouer 96 personnages (sans compter les "muets"),les 18, reviennent en scène en se tenant par la main.Les visages se décontractent.Ils ont réussi leur spectacle, et la joie qu'il n'essaient pas de dissimuler sur  leur face, montre qu'ils ont, aussi, réussi leur stage.





















































































































































































































fin







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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 18:00
Ce mauvais jeu de mot correspond cependant exactement à ce stage deuxième degré de Voiron en juillet 1972.
Sur la base du Prométhée Enchaîné d'Eschyle, les stagiaires ont recherché des thèmes de mise en situation du personnage mythologique. Cette création débridée, après quelques éliminations d'idées trop farfelues ou ne permettant pas assez un travail de jeu, a produit un Prométhée au cirque, avec une inoubliable prouesse de Serge Cerantola en otarie, un Prométhée chez les fous, un prométhée aux jeux olympiques, et si mes souvenirs sont bons un Prométhée quasi toréador.
Le leit-motiv du stage était de surveiller les crises de foie de chacun, en clin- d'oeil au thème, et tout cela sous le regard sévère de Jean Rodien qui craignait de voir ses stages évoluer, sous les impulsions de Michelle Clergue, vers des réalisations qui soient de la M...!
Cela n'a pas été le cas.
J'ai peu de documents sur ce stage pour lequel je n'ai pas le souvenir de m'être beaucoup investi. Mais beaucoup d'anciens pourront en rajouter, je les y invite bien cordialement.
La documentation dont je dispose est la bande son (encore!) et le texte donné à chacun, du Prométhée d'Eschyle, pour s'en inspirer(!)

La bande son : seuls les passages utilisés sont ici. L'enregistrement fait sur place avec le magnétophone jeunesse et sports, est relativement bon, mais en mono.

l'ouverture on l'a déja dit(la musique de scène ) c'est Pop Corn!


quatre plages de flon-flon pour Prométhée au cirque...








musique écossaise pour Prométhée chez les fous! La Couronne appréciera...
 


les "Prométeïa"


la parade du toréador



et le final, c'est GODSPELL, comédie musicale qui faisait un tabac à la porte St Martin en 1972



Donc pour rassurer Jean, les services Jeunesse et Sports ont polycopié le Prométhée enchaîné d'Eschyle, tapé à la machine par Michelle Clergue, afin qu'aucun stagiaire ignore ce qu'il allait se passer. Inutile de dire que le résultat dépassa les espérances de Michelle et la désespérance de Jean (mais à vrai dire cela ne lui déplaisait pas toujours!)




http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-4.archive-host.com/membres/up/98632124265075932/Promethee_enchaine.pdf














 
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:30

Voici enfin que le spectacle se dessine visuellement. Il ne reste plus qu'une poignée de jours et au moment ou le moral commence a flancher devant l'immensité de ce qui reste encore à faire, apparaissent les productions des fourmis couturières:les premiers costumes! Chacun a paufiné les siens avec amour, et ce soir comme pour pour aller au bal, ils apparaissent enfin dans la lumière, sous l'admiration et l'émotion de tous.









































































































































































































































































































































































































































































































...et même si tout n'est pas parfait...


































...le jeu, tout soudain est sublimé !

























































































































































































































































































































































































































































































































































































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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 09:32

Le travail de répétition est indispensable au théâtre, chacun le sait, mais il est encore plus fondamental pour les réalisations de stage. C'est, indépendamment de sa nécessité pour aboutir à un bon travail au final, un élément de gymnastique, auquel, peu à peu, les stagiaires, même les plus rétifs, se plient et utilisent même dans leur relations bi personnelles ou en groupe.
Il n'est pas rare, de voir un stagiaire faire répeter un autre, pour lui faire "mâcher" son texte, ou lui donner son sentiment sur son jeu. C'est pour celui qui est jaugé ainsi une façon de tester ce qu'il produira devant des regards sans doute plus critiques, qui sont ceux des animateurs, ou bien une façon de combattre doucement sa timidité, évitant le blocage en n'ayant pas eu cette préparation.
Quoi qu'il en soit dans tous les stages avec réalisation ces phénomènes se sont rencontrés.
Mais indépendamment du travail en petit groupe, il y a les veillées du soir qu'aujourd'hui on appellerait du nom pompeux de "master class" car tout le monde doit être là, y compris tout l'encadrement. C'est le principal moment de rassemblement de la journée et on y apprend beaucoup.
Les "comédiens" qui ne sont pas en scène profitent des indications données à leurs camarades, les  filles sont toutes en jupes souvent trouvées dans la malle aux vieux costumes, pour s'habituer à devenir des marquises, la lumière s'affine, le son est chronométré, les couturières changent et rechangent leurs plans, les souffleurs souff...rent, le metteur en scène dit qu'on ne sera jamais prêt, si...
Personne n'est inactif:qui tricote mécaniquement une perruque en écoutant Molière dire qu'il ne regrette rien, qui, finit son ourlet de robe en riant du manège de La Rochefoucault  avec le jupon d'une marquise, qui, peint une vieille paire de mocassins en blanc, en s'en mettant plein les doigt, distrait par le jeu de La Montespan ou de Monsieur le frère du Roi.
Et inexorablement, jour après jour, soir après soir, le spectacle se construit, les jeux s'affinent, les metteurs en scène exigent de plus en plus, les regards s'émerveillent sous les premiers jeux de lumières et le planning se fait respecter, coûte que coûte, annihilant la fatigue de ces longues journées. C'est ça la magie du stage.




















































































































































































































































































































































































































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