Michèlle Clergue était secrétaire des "Amis du Théâtre du Soleil", quand Ariane Mnouchkine monta, avec sa troupe implantée à la Cartoucherie de
Vincennes et qui s'était fait connaître par la qualité de son jeu dans "la cuisine"d' Arnold Wesker, une sorte de livre vivant sur la genèse de la révolution française, intitulée : 1789.
Le succès fut immense, nous étions en 1974. Un ensemble de praticables qui encerclait l'espace de jeu, constituait des estrades de bonimenteurs et le jeu circulait tout autour, grâce à des
passerelles et des escaliers, et aussi au milieu de l'espace qui était occupé par un public debout qui suivait les actions en se déplaçant ou assistait sans bouger (enfin, c'était difficile
dans la cohue), au développé de l'action. Des gradins, qui bordaient l'aire de jeu permettaient aux moins timorés des spectateurs de participer d'une façon plus classique au spectacle.
Parisien depuis peu, il était plus loisible d'aller au théâtre : ce dont on ne se priva pas, puisque on "y
participa" cinq fois de suite!
L'aventure du théâtre du soleil a donné lieu à la mise sur le commerce récente d'un très beau DVD, dont je vous livre un petit extrait justement consacré à 1789.
Et puis j'étais moi subjugué par la musique de Beethoven ( la septième symphonie) qui passée en boucle transformait le final en apothéose sans fin : voici à peu près ce que cela donnait, les vivat en moins !
Nota : Vous venez de lire, voir et écouter le 100 ème article de Nec Pluribus Impar