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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 09:32

Le travail de répétition est indispensable au théâtre, chacun le sait, mais il est encore plus fondamental pour les réalisations de stage. C'est, indépendamment de sa nécessité pour aboutir à un bon travail au final, un élément de gymnastique, auquel, peu à peu, les stagiaires, même les plus rétifs, se plient et utilisent même dans leur relations bi personnelles ou en groupe.
Il n'est pas rare, de voir un stagiaire faire répeter un autre, pour lui faire "mâcher" son texte, ou lui donner son sentiment sur son jeu. C'est pour celui qui est jaugé ainsi une façon de tester ce qu'il produira devant des regards sans doute plus critiques, qui sont ceux des animateurs, ou bien une façon de combattre doucement sa timidité, évitant le blocage en n'ayant pas eu cette préparation.
Quoi qu'il en soit dans tous les stages avec réalisation ces phénomènes se sont rencontrés.
Mais indépendamment du travail en petit groupe, il y a les veillées du soir qu'aujourd'hui on appellerait du nom pompeux de "master class" car tout le monde doit être là, y compris tout l'encadrement. C'est le principal moment de rassemblement de la journée et on y apprend beaucoup.
Les "comédiens" qui ne sont pas en scène profitent des indications données à leurs camarades, les  filles sont toutes en jupes souvent trouvées dans la malle aux vieux costumes, pour s'habituer à devenir des marquises, la lumière s'affine, le son est chronométré, les couturières changent et rechangent leurs plans, les souffleurs souff...rent, le metteur en scène dit qu'on ne sera jamais prêt, si...
Personne n'est inactif:qui tricote mécaniquement une perruque en écoutant Molière dire qu'il ne regrette rien, qui, finit son ourlet de robe en riant du manège de La Rochefoucault  avec le jupon d'une marquise, qui, peint une vieille paire de mocassins en blanc, en s'en mettant plein les doigt, distrait par le jeu de La Montespan ou de Monsieur le frère du Roi.
Et inexorablement, jour après jour, soir après soir, le spectacle se construit, les jeux s'affinent, les metteurs en scène exigent de plus en plus, les regards s'émerveillent sous les premiers jeux de lumières et le planning se fait respecter, coûte que coûte, annihilant la fatigue de ces longues journées. C'est ça la magie du stage.




















































































































































































































































































































































































































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