Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:00

Voici donc le début de la grande série de documents sur Nec Pluribus Impar, le siècle de Louis XIV, que j'ai annoncé par newsletter à ceux qui sont abonnés (sic).

Il s'agit, je le dis pour les non-abonnés (re-sic), de photos et de gravures qui ont été collectées dans la perspective de documenter l'écriture du spectacle et d'être utilisées en projection pendant ledit spectacle (les documents retenus feront l'objet du dernier article de la série).

Vous pourrez ainsi voir plusieurs thèmes de regroupement de ces documents iconographiques, dont beaucoup sont originaux (de Christian ou de moi même), donc pas encore sur internet.

A ce jour, sous réserve d'affinement, six articles sont prévus: le présent, intitulé "les évènements de l'Histoire" dont certains ont été évoqués ou joués dans le spectacle, ils sont dans ce cas, agrémentés d'extraits de la pièce et si vous le souhaitez d'une musique d'accompagnement issue elle aussi du spectacle.

Vous aurez droit ensuite aux "lieux de l'Histoire":

Avec deux articles essentiellement, Vaux le Vicomte pour comprendre Versailles, et Versailles pour comprendre les hommes et les femmes de l'Histoire.

C'est aux hommes et aux femmes de l'Histoire que seront consacrés deux autres articles où chacun essayera de se reconnaître, ou de reconnaître des noms illustres, ou des visages sur lesquels on ne peut pas mettre de nom...

 

J'ai assez bavardé, place au spectacles, car aujourd'hui, lundi  7 juin de l'an de grâce 2010, cela fait 29 ans, jour pour jour, que Nec Pluribus Impar a été créé à Neuilly sur la Marne!

 

Silence! Musique!

 

 

 

 

 

arlequin

 

Tôt, un triste matin d’été, des hommes d’armes ont envahi le couvent de la rue Saint-Jacques. Bousculant le concierge et molestant la mère supérieure qui voulaient s’y opposer, ils nous enfournèrent dans des voitures grillagées sans même nous laisser prendre nos missels ou nos chapelets.

Au terme d’un pénible voyage, nous nous retrouvâmes avec nos sœurs de Port Royal des Champs, privées de toute communication avec nos parents ou nos amis, même par écrit. L’une d’entre-nous vint à mourir. On lui refusa le secours d’un prêtre et les derniers sacrements.

Nous n’avons plus le droit au chœur, à la psalmodie, aux sonneries des offices. Nul homme de loi ne peut soutenir notrecause, ni aucun huissier l’instruire.

Notre crime : Avoir refusé de signer le formulaire doctrinal qui condamne cinq propositions que l’on attribue au jansénisme.

Oui, je suis Janséniste, parce que je crois à une religion de rigueur, fataliste, intérieure, avec un destin que Dieu nous a inéluctablement tracé.

Oui, nous sommes Jansénistes, parce que nous rejetons les pratiques laxistes des Jésuites, qui prônent une religion aux « sentiers fleuris » où chacun est son libre arbitre, et qui débouche sur la licence, la mondanité, la vanité de Cour et la déchirure avec Dieu.

Dieu ne peut pas nous abandonner dans notre foi. J’en appelle au Tribunal de Jésus Christ !

 

 

Acte II, scène 4

 

 

 

   105-port-royal109-port-royal1529910800

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand il vit l’ordre d’arrestation signé de la main du Roi, monseigneur Fouquet

en fut tout abasourdi : « Je suis dans l’esprit du Roi, mieux que personne au royaume »

dit-il. Puis réalisant enfin en voyant le carrosse fermé de treillis de fer, il me demanda:

« Monsieur, que cela ne fasse point d’éclat » . Puis il salua et monta dans la voiture…

 

 

 

Acte I, scène 4

 

 

117-lettre-transfert-fouque 

127-pignerol

 

 

 

 

 

 

 

 

106-la-cour118-carrousel120-billard140-partie-de-cartes149-louis17108-prêche128-chambre-de-commerce

 

Quel spectacle de voir un cercle de gens occupés au jeu qui les possède et qui seul est le sujet de toutes les réflexions de leur esprit et de tous les désirs de leur cœur !

Quels regards fixes et immobiles ! Quelle attention ! Il ne faut pas un moment les troubler, pas une fois les interrompre, surtout si l’envie du gain s’y mêle.

Or, elle y entre presque toujours. De quels mouvements divers l’âme est-elle agitée, selon les caprices du hasard ! De là, les dépits secrets et les mélancolies. De là, les aigreurs et les chagrins, les désolations et les désespoirs, les colères et les transports, les blasphèmes et les imprécations.

La politesse du siècle nous a là dessus appris que, sous un froid affecté et sous un air de dégagement et de liberté prétendue, il faut déguiser tout sentiment : qu’en cela consiste un des premiers mérites du jeu et que c’est ce qui en fait la plus belle réputation.

Mais si ce visage est serein, l’orage est-il moins violent dans le cœur ?

Dieu a permis certaines distractions et certains délassements. Dieu, qui est la raison même, peut-il approuver un jeu qui blesse toute la raison ? Et lui qui est la règle par essence, peut-il vous permettre un jeu où tout est déréglé ?

 

Acte II, scène 7

 

 

 

arlequin

 

 

 

 150-louis18134-bataille-de-courtrai132-bataille-de-tournai133-guerre-de-dévolution143-canon1145-bataille144-bataille146-bataille148-bataillemonsieur-frere-roi205-canon3209-militaire206-canon4212-militaires202-allégorie2208-traité-de-nimègue06-condé103--allégorie

 

                                   

Louvois - Qu’est ce qu’il y a, Turenne ?

 

Turenne - Le Roi ! Le Roi, se promène dans les tranchées que nous avons creusées au pied des remparts de Lille, face aux espagnols. Il a un plumail d’une taille, que même un mousquetaire flamand et borgne de surcroît, ne pourrait le rater ! Ma parole il se croit dans les jardins de Versailles !

 

Louvois - Non, le Roi aime vraiment la guerre, l’odeur de la poudre, le bruit de la mitraille, le souffle du canon, le bruit de la charge qui s’ébranle au son du tambour. La guerre est sa vraie maîtresse !

                                     

                                   

Acte II,scène 6

 

 

 

 

 

05-peintre131-l'avare123-louis10116-tartuffe143-louis1618-la-fontaine23--louis-4

98--tapisserie201-allégorie1115-nec-pluribus-impar

 

 

 

 

 

          On choisit pour le corps : le soleil, qui

        par la qualité unique de son  éclat qui l’environne,

        par la lumière qu’il communique aux autres, lui composent comme une espèce de cour,

        par le partage égal et  juste qu’il fait de cette lumière à tous les divers climats du monde,

        par le bien qu’il fait en tous lieux en produisant sans cesse de tous côtés la vie, la joie et l’action,

        par son mouvement sans relâche où il paraît toujours tranquille,

        par cette course constante et invariable  dont il ne s’écarte et ne se détourne jamais,

        est assurément la plus vive et la plus belle image d’un grand monarque.

 

 

           Acte II,scène1

 

 

 

 

 

136-mort-louis137-testament-louis

 

 

Pour commander aux autres, il faut s’élever au-dessus d’eux.

Les fautes que j’ai faites et qui m'ont donné des peines infinies,

sont par complaisance et pour me laisser aller trop nonchalamment

aux avis des autres. NEC PLURIBUS IMPAR !

 

 

 

Acte VI

 

 

 

 

 

 

  masque-eam5bleu-clair.jpg

 

 ( à suivre)

Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 10:00

Pour la mise en scène de Nec Pluribus Impar, il était prévu une séquence consacrée aux fêtes de Vaux le Vicomte, qui coûtèrent cher aux finances du royaume et à Nicolas Fouquet qui portait ainsi publiquement ombrage au roi de France par la magnificence du spectacle.
Le mot magnificence est cependant un mot proscrit du vocabulaire des stages d'art dramatique, car les moyens alloués sont par définition inversement proportionnels aux envies du metteur en scène, selon une équation assez simple : ou E est l'envie, M les moyens et C la créativité :


                                                                                         M
                                        ------ =  C²
                                          E
Vous avez donc compris qu'il a fallu être créatif et profitant de la technicité de Christian, nous avons sacrifié à une mode naissante qui était celle des projections et transformé les fêtes de Vaux en évocation pyrotechnique à base d'un diaporama  projeté sur les portes blanches du gymnase, comme de bien entendu!

En attendant que Christian le retrouve dans ses affaires (toc!), voici une évocation de ce diaporama qui devrait vous mettre dans l'ambiance : asseyez vous et bon spectacle.

 

 

 

 

 



cuisinier
                             

 

 

 

 

 








masque-eam5bleu-clair.jpg







Partager cet article
Repost0
23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 14:50

De tout gosse, ayant découvert dans un vieux placard les classiques larousse de mon frère, je jouais , en les lisant, Iphigénie, Phèdre ou Britannicus, dont je dois avouer je ne comprenais pas grand chose, si ce n'est l'action. Pour être tout à fait honn^te, je devrais dire que je faisais jouer ces pièces par des petits personnages, genre soldats au 1/35e, que j'habillais avec de la pâte à modeler, du papier argenté ou doré de chocolat ou d'intérieur de paquet de cigarettes anglaises et de bouts d'écouvillon à pipe de mon père pour faire les plumets des casques des soldats romains.
Puis c'est au retour des mes jeudis après-midi à l'Opéra où je vous ai dit que ma grand-mère m'emmenait voir des opérettes "en matinée", qu'avec des petits personnages passés à la pâte à modeler, des décors de papier canson et la musique, car les  opérettes à cette époque étaient très à la mode et on trouvait facilement des disques 33 tours, que je recréait assez vite l'univers du spectacle.

J'ai toujours pratiqué cette technique de la maquette et de la figurine, plus ou moins aboutie, pour mes mises en scènes, et même pour le style de la création.

Échappées du garage inondé de Christian, voici quelques images qui montrent comment le choix du "blanc"pour les costumes s'est imposé pour Nec Pluribus Impar.

Au début les personnages sont traités avec réalisme, de même que la projection de diapositive du château de Vaux,  en arrière plan...  
Sans-titre-5g


Puis, à l'écriture de la pièce, il apparaît vite que le nombre de personnages, qui sera rapporté au nombre esperable de stagiaires, rend cette reconstitution historique à la Sacha Guitry, impossible matériellement à réaliser et que seul un costume unique peut permettre des changements aisés à base d'accessoires complémentaires. De plus le blanc est neutre, étincelant comme la lumière du soleil, donc le parti  est pris !

Sans-titre-6y
Sans-titre-2
Sans-titre-4
Sans-titre-7
Sans-titre-8
Sans-titre-3

Et pour passer des figurines à la création, Chon se livre de bonne grâce à des essais de maquillage, de perruque faite de copeaux de bois, de quelques plumes sur une vieille capeline, de bouts de dentelle récuperés comme à l'habitude dans des vieux costumes pour faire jabots et manchettes.

Sans-titre-6
Sans-titre-11
Sans-titre-14
Sans-titre-10

Et c'est ainsi qu'est née la ligne de costumes de Nec Pluribus Impar !




masque-eam5bleu-clair.jpg

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 10:30

Nous arrivons au terme de notre périple. Les heures et les heures de travail cumulées, finissent par constituer pour l'école selon une statistique d'un ancien Directeur d'institut fort avisé - Michel Vilpoux - le taux de coût d'heure de formation le moins cher du marché. Mais ce n'est pas la question. Demain il y aura devant un parterre d'yeux cernés le débriefing, mais est-il nécessaire? Ce soir le spectacle va se dérouler. Bon ou mauvais, chacun y aura apporté, parfois inconsciemment, le meilleur de lui même. Mais surtout il est achevé, il est arrivé au bout de son terme incertain au départ et cela c'est aussi pour tous une victoire. Réussite de challenges impossibles, toujours plus fous, toujours plus improbables.

L'invitation a drainé des copains, des anciens, des anonymes innocents, à cette soirée où certains ne reconnaissent pas leur gymnase, tendu de blanc sous des tubulures qui encerclent l'espace tandis qu'est distillée une musique du XVIIème siècle pour "mettre dans l'ambiance"
Chut!, le noir se fait sous les potentiomètres manipulés avec gravité et émotion par Christian, pendant que le magnéto est au taquet pour envoyer la musique d'ouverture-amorce rouge-à quoi succédera une verte et ainsi de suite. Dans les coulisses les assistants vérifient et rassurent, le trac envahit tout et tout le monde, un ourlet craque, Michèle des aiguillées de fil brochant son pull over, y remédie. Françoise, Chon, Robert, Liliane prodiguent les derniers conseils.Plus personne ne sait respirer, les palpitants s'affolent.C'est parti!
M... à tous.











































































































































































































































































































































































































































































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est fini, la voix du maître a danser de monsieur Jourdain appelle au menuet, au salut final.Dominique, Sylvianne, Huguette, Laurence, Claude, Anita, Martine, Anne-Marie, Joëlle, Maïté, Isabelle, Anne, Louis, Jacques, Patrice, François, Michel, Alain, qui viennent de jouer 96 personnages (sans compter les "muets"),les 18, reviennent en scène en se tenant par la main.Les visages se décontractent.Ils ont réussi leur spectacle, et la joie qu'il n'essaient pas de dissimuler sur  leur face, montre qu'ils ont, aussi, réussi leur stage.





















































































































































































































fin







Partager cet article
Repost0
3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:30

Voici enfin que le spectacle se dessine visuellement. Il ne reste plus qu'une poignée de jours et au moment ou le moral commence a flancher devant l'immensité de ce qui reste encore à faire, apparaissent les productions des fourmis couturières:les premiers costumes! Chacun a paufiné les siens avec amour, et ce soir comme pour pour aller au bal, ils apparaissent enfin dans la lumière, sous l'admiration et l'émotion de tous.









































































































































































































































































































































































































































































































...et même si tout n'est pas parfait...


































...le jeu, tout soudain est sublimé !

























































































































































































































































































































































































































































































































































































Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 09:32

Le travail de répétition est indispensable au théâtre, chacun le sait, mais il est encore plus fondamental pour les réalisations de stage. C'est, indépendamment de sa nécessité pour aboutir à un bon travail au final, un élément de gymnastique, auquel, peu à peu, les stagiaires, même les plus rétifs, se plient et utilisent même dans leur relations bi personnelles ou en groupe.
Il n'est pas rare, de voir un stagiaire faire répeter un autre, pour lui faire "mâcher" son texte, ou lui donner son sentiment sur son jeu. C'est pour celui qui est jaugé ainsi une façon de tester ce qu'il produira devant des regards sans doute plus critiques, qui sont ceux des animateurs, ou bien une façon de combattre doucement sa timidité, évitant le blocage en n'ayant pas eu cette préparation.
Quoi qu'il en soit dans tous les stages avec réalisation ces phénomènes se sont rencontrés.
Mais indépendamment du travail en petit groupe, il y a les veillées du soir qu'aujourd'hui on appellerait du nom pompeux de "master class" car tout le monde doit être là, y compris tout l'encadrement. C'est le principal moment de rassemblement de la journée et on y apprend beaucoup.
Les "comédiens" qui ne sont pas en scène profitent des indications données à leurs camarades, les  filles sont toutes en jupes souvent trouvées dans la malle aux vieux costumes, pour s'habituer à devenir des marquises, la lumière s'affine, le son est chronométré, les couturières changent et rechangent leurs plans, les souffleurs souff...rent, le metteur en scène dit qu'on ne sera jamais prêt, si...
Personne n'est inactif:qui tricote mécaniquement une perruque en écoutant Molière dire qu'il ne regrette rien, qui, finit son ourlet de robe en riant du manège de La Rochefoucault  avec le jupon d'une marquise, qui, peint une vieille paire de mocassins en blanc, en s'en mettant plein les doigt, distrait par le jeu de La Montespan ou de Monsieur le frère du Roi.
Et inexorablement, jour après jour, soir après soir, le spectacle se construit, les jeux s'affinent, les metteurs en scène exigent de plus en plus, les regards s'émerveillent sous les premiers jeux de lumières et le planning se fait respecter, coûte que coûte, annihilant la fatigue de ces longues journées. C'est ça la magie du stage.




















































































































































































































































































































































































































Partager cet article
Repost0
1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 09:20
La longue symphonie photographique poursuit ses suites avec aujourd'hui une série consacrée au travail corporel et au groupe.
Dans  tout stage de théâtre qui se respecte il y a toujours, soit pour le jeu, soit dans le cadre des exercices du comédien, des moments consacrés au travail de groupe et des séances d'expression corporelle.Compte tenu du peu de temps dont on dispose en stage de réalisation, les exercices sont en étroite corrélation avec les besoins du jeu collectif en spectacle, et chacun est invité à créer pour son (ses) personnage (s) une gestuelle d'exercice qui parait toujours un peu superficielle  quand elle est déconnectée de son contexte, mais qui ici est immédiatement opérationnelle.
Il y avait des grands moments "collectifs" dans Nec Pluribus Impar, souvent assez statiques, à la limite du "tableaux vivant", comme dans ces quelques exemples: 

la partie de cartes:



















 la mort de Molière:



















 le salon de la Sablière:



















le bureau de Colbert:




















le rêve de Racine:



















Mais il y avait aussi de grandes scènes, avec toute la troupe, comme la Turquerie du Bourgeois Gentilhomme, traitée en théâtre dans le théâtre, ou les trois scènes symboliques du dîner du Roi, du  coucher du Roi et des chasses du Roi,ou dans cette dernière scène, les courtisans jouent les chiens de chasse, ce qui a beaucoup perturbé les stagiaires!









































































Pour arriver à ce que le groupe se forme, qu'il joue, improvise des situations personnelles au sein d'une situation collective, le travail au tambourin reste le grand outil classique!

































































































Sans oublier les exercices destinés à la dynamisation du jeu et des attitudes : les accélérés-ralentis sur un terrain de sport sont là pour ça!














































































Et puis, il y avait ce groupe improbable au début du stage, que la magie du soir, des projecteurs et l'odeur du spectacle formait. Ces veillées de travail, moments d'émotion, de poésie et de silence intérieur, pour commencer à apprendre à écouter.
































































































Partager cet article
Repost0
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 10:11
Voici deux petites séquences photographiques, sans commentaire additionnel, qui permettent de voir l'évolution du travail des stagiaires:  "Histoire d'un balcon" et "Histoire d'une carrosse", de la conception au jeu...
Et en spectacle.
 


Histoire d'un balcon


































































































































Histoire d'un carrosse























































































































































































Partager cet article
Repost0
30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 10:00

Dans l'article consacré aux photos sur la technique pour Nec Pluribus Impar( Nec Pluribus Impar - le stage en photos (deuxième suite) ), vous avez pu voir comment avec des planches, des tubulures et de la toile peinte (ou pas), on avait essayé de créer une ambiance "Hôtel de Bourgogne". Mais avant d'en arriver là, et de souvent renoncer-car le beau est l'ennemi du bien-il y a eu beaucoup d'esquisses et des projets, dont beaucoup sont tombés dans les oubliettes, . Voici quelques uns d'entre eux finalisés ou pas 
 

Imaginez le gymnase en premier plan et l'amphithéâtre au fond.
Ce fut in fine à peu près ça, à part les balcons, car cela prenait  trop de
place pour installer les spectateurs.




































Autres hypothèses de Viviane Fines











































































Le style Louis XIV par Michèle Veismann et Viviane Fines


























Le bureau de Colbert devient en dix secondes le lit de mort de Marie Thérèse d'Autriche














































Projet retenu pour le Carosse






















Idée non retenue pour le balcon du Louvre.
On verra dans un prochain article l'histoire de ces deux accessoires.















































Contribution de l'auteur...















































Contribution de Chon






Partager cet article
Repost0
29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 07:46

Que serait un stage avec réalisation sans projos(les"500 de Robert")pour donner l'ambiance, et du son ou de la musique pour soutenir le jeu.
Si ici le choix des musiques était déja quasiment fait, je l'ai écrit dans un autre article, il y a des ajustements à faire, en durée, en  montage de "bis", etc..;
Jusque là rien que de très classique.
Pour Nec Pluribus Impar, il y avait aussi la fabrication de quelques pièces de mobilier de style, tabourets, lit se transformant par une rehausse en bureau, lustres et chandeliers, et nous le verrons plus en détail dans un autre article, carrosse et balcons.
Mais il y avait surtout le parti pris de transformer le gymnase, qui nous servait de lieu de jeu, en Hôtel de Bourgogne, où les spectateurs, sur  des praticables prendraient place, le tout intégralement blanc avec des bâches peintes  tendues en drapé et un rideau en fond de scène fait de draps blancs cousus et s'élevant par un système de poulies devant une double porte immense et blanche aussi qui était en fait le fond de la salle de spectacle de l'Institut que nous utilisions à l'envers en jouant dans les coulisses.
La salle de spectacle sera elle transformée en immense hall où trônera  le catafalque de Louis XIV, devant lequel se déroulera la scène de l'hommage de la cour.
Inutile de dire qu'il en y en a eu des schémas, des dessins, des essais pour arriver à monter des tubulures recouvertes de bâches et occulter la salle de sport afin d'avoir un noir approximatif.
Je vous montrerai quelques uns de ces dessins dans un article que je consacrerai à la scénographie des stages, mais pour l'heure, voici le reportage photographique sur tout ce dont je viens de vous parler.






















































Tout est enfin prêt...
Robert fait des essais pour la voix off de Louis XIV, finalement cela n'ira pas comme l'indique Christian le Technicien Son et Lumière dans la photo qui suit:















... y c




           


























 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le fameux rideau de scène est cousu (plus un drap de lit disponible dans l'Institut!)et accroché.Le catafalque se dessine






























































































































































































L'Hôtel de Bourgogne prend forme, pendant que Christian joue à Guignol, Liliane fait l'acrobate, et que les stagiaires peignent:en blanc! Toujours du blanc!














































Cela prend tournure, le chandelier s'éclaire et les lustres s'allument (à l'électricité eux, désolé!)
























































 Couvrez cette baie que je ne saurais voir!

































































(à suivre)


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Nec pluribus impar
  • : blog mémoriel d'anciens stagiaires d'art dramatiques jeunesse et sports ou éducateurs spécialisés
  • Contact

Recherche

Pages

Liens