Le Roman de François Villon, communément dénommé "le Villon", est une adaptation due à Michèlle, de l'oeuvre de Francis
Carco.
Moyen-âge bouillonnant, Lutèce endiablée, amours, amitiés, trahisons, solitude et vies d'étudiants, tout dans ce texte, difficile par ailleurs car souvent en vieux français, se
prêtait à un stage théâtral.
C'est à Olivet, que pour notre dernière prestation, ce "livre vivant" fut monté. L'équipe, désormais très à l'aise et n'ayant plus de preuves à donner, aussi bien à l'école qu'auprès
des stagiaires.
Je n'ai encore pas ici,conservé la bande son, ni les indications qui auraient pu me permettre de la reconstituer, car j'avais laissé le tout à Michèlle qui a remonté le "Villon"
l'année suivante,(sans Raymond, ni moi, effectuant notre service militaire) au CFES d'Epinay sur Seine.
C'est là que la bande-son a échoué!
Alors qui l'a piquée ou jetée ? Robert qu'en penses-tu ?
Voici cependant sur la base de ma mémoire (!) et de quelques notes, ce que j'ai pu exhumer comme passages musicaux utilisés pour le spectacle. C'est une musique très soixante-huitarde,
compromis de poncifs et de pop. Première utilisation de Lutoslawski et des Pink Floyd (on refaira appel aux second dans "l'île"), seconde utilisation de Carmina Burana (après la
Hobereaute), véritable découverte de ces années là, mais pas dans son thème principal.
thème principal du film "More" - musique des Pink Floyd
Cour de Blois - Lutoslawski
jeux vénitiens : Lutoslawski
les étudiants: Carl Orff - Carmina Burana - In taberna
final -"Dramatic thème" du film " More"
Suite à mon pathétique appel, Robert en fouillant dans sa cave a retrouvé un exemplaire non annoté du Roman de François Villon, je le
mets donc à la place de l'ancien :
Les facéties de François Villon, avaient gagné les esprits!
La seconde signature a été plus artistique. Pour la soirée finale, Chon et Jean-Philippe, notre célèbre décorateur de la Hobereaute (cf. l'aventure du théâtre du Coryphée (suite) ) découvrant l'absence de décor se mit avec forces rouleaux et pots de peinture à créer sur les murs de la salle en deux heures de temps, une immense fresque colorée, qui avec du recul ressemblerait assez à un tag de talent actuel. La peinture était à peine sèche quand les spectateurs sont arrivés!